Sous le contrôle des autorités du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT), notamment des responsables de l’Agence de Développement Intégré de la zone Economique du Lac Ahémé et de ses Chenaux (ADELAC), les gardiens de la tradition ont procédé dans la journée du mercredi 18 septembre 2024, à la cérémonie de sacralisation des réserves biologiques et des mangroves de cet écosystème à fort potentiel. C’était à Djondji-Houncloun, une localité située entre les communes de Ouidah et Grand-Popo. Á la fin de la cérémonie, nous avons tendu notre micro à sa Majesté Laté Anagonou Ayolomi II, roi de Possotomè. Voici un extrait de son intervention.
« Je dis merci au Chef de l’Etat Patrice Talon, au Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT) José Tonato, au DG/ADELAC et à toute l’équipe chargée du dragage. Après avoir investi autant d’argent, il faut que les poissons se reproduisent vraiment. Pourquoi sacraliser ce lieu ? parce que le sacré est respecté. En le sacralisant, il y aura la bénédiction divine. Les divinités lacustres poseront leurs mains sur ces points de réserve et les poissons seront reproduits en abondance. Donc quand on sacralise une réserve autour du lac ou dans le lac, c’est pour empêcher les populations ou n’importe qui, de pêcher à ces lieux.
Après la sacralisation, il va falloir sensibiliser les populations autour du lac pour que personne ne tente d’aller profaner ces réserves. Quiconque tentera de profaner aura à subir des sanctions ».
Propos recueillis et transcrits par C.A.
