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Amidou Saka à propos de sa participation à l’édition 2024 du festival de Cannes : « C’est une école, ça permet d’avoir une riche expérience»

La 4e édition du Festival International des Films Identitaires et Solidaires (FestIFIS) qui se tient à Nikki chaque année s’est achevée il y a 3 mois. Juste après le festival, le délégué général s’est envolé pour la France en compagnie d’autres acteurs du cinéma béninois, où il a participé au Festival de Cannes, considéré comme les Jeux Olympiques dans le domaine du cinéma. Amidou Saka puisque c’est de lui qu’il s’agit revient dans cet entretien sur les grandes lignes du FesTIFIS de cette année, des perspectives ainsi que de sa participation au festival de Cannes.

Kanbio24 : La 4e édition du FestIFIS s’est achevée il y a quelques semaines. Pourriez-vous nous faire un bilan?

Amidou Saka : Merci pour l’intérêt que vous accordez à cet événement. Nous tenons à remercier tous ceux-là qui ont cru en nous, parce que désormais le FestIFIS, ce n’est pas que pour de l’association PROMEDIA Jeune, c’est une activité nationale, voire internationale. Nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cette édition. Il s’agit en particulier de l’Ambassade de France, de la Coopération Suisse, du centre culturel chinois, de la mairie de Nikki, de bonnes volontés. C’est également la population de Nikki, parce que sans la population, on ne peut pas parler du festival. Cette population est sortie massivement voir les films. Et comme vous pouvez le remarquer, 300 à 500 personnes par projection, c’est vraiment à saluer. On sent vraiment que la population a envie de sortir pour aller voir les films. À travers les films, c’est les découvertes, les rencontres. Nous disons merci à toutes les autorités du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, aux autorités locales, aux jeunes qui ont participé aux ateliers de formation en actorat et en réalisation de films avec des smartphones.

Juste après le festIFIS, vous avez participé au Festival de Cannes. Que peut-on retenir de cette participation ?

C’est le plus grand festival de film au monde et c’est un marché où on vient se vendre, on vient parler de son projet, on vient découvrir également ce que les autres font, on vient apprendre, on vient se former. Pour moi, le Festival de Cannes est une école. En dehors du fait de mettre en lumière les projets sur les réalisations, les métiers du cinéma que nous avons, c’est également pour pourvoir faire découvrir, enseigner, donner la clé à tous ceux qui sont dans le domaine du cinéma. J’ai participé au festival de Cannes en tant que directeur de festival et en même temps, en tant que producteur.
C’est une fierté. C’est vrai qu’on a toujours rêvé participer à ce festival, mais avec le soutien de l’association Wani Ayo qui a facilité cette mobilité et ses partenaires, nous sommes arrivés et nous disons un grand merci à ce partenaire et au Festival de Cannes. Pour nous, c’est un rendez-vous de tous les cinéastes du monde quel que soit ce que vous êtes. Que vous soyez directeur de festival que vous soyez promoteur de festival, réalisateur producteur, acteur, comédien, etc, vous avez votre place au Festival de Cannes et on vient là-bas pour apprendre, on participe à des activités officielles du festival, aux projets de films, à des rencontres, profiter de tout ce qui se fait. Quand on parle du Festival de Cannes, c’est plusieurs activités officielles à savoir : des découvertes, des activités spécifiques portées par les organisations comme l’OIF, le Centre national du cinéma et de l’image animée de France également la focale qui est l’autre pan du Festival de Cannes qui est ouvert à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir d’accréditation, mais qui ont envie de participer. Ça permet de développer également d’autres relations avec les professionnels. Il y a également le pavillon Afrique qui est un espace réservé à l’Afrique et qui permet aux Africains de venir vendre, de montrer tout ce qu’ils ont, ce qu’ils apportent au marché cinématographique mondial.

En tant que jeune acteur du cinéma, qu’est-ce que ça vous fait d’être au festival de Cannes ?

Il faut dire que participer au Festival de Cannes en tant que directeur-producteur c’est bon, mais finir en tant que porteur d’un projet de film qu’on présente au festival permet de gravir les marches et surtout d’aller voir le film avec beaucoup de triangle comme on dit. On souhaiterait que les fois venir, le Bénin puisse être représenté avec un bon film avec des réalisateurs plein de projets. Pour finir pour, ça permet d’avoir une expérience vraiment riche. Comme je le dis, c’est une école, on va là-bas pour apprendre pour rencontrer les esprits qui sont déjà en avant dans le domaine du cinéma et en même temps pour frotter et nos imaginations avec ce que les autres ont et développent au quotidien. Voir un peu le niveau où on doit pouvoir désormais situer nos réflexions et arriver à impacter le cinéma mondial.
Le festival International des Films Identitaires et Solidaires de Nikki était présent également à Cannes. Ça nous a permis de comprendre comment est-ce que le cinéma ou les festivals s’organisent, quels sont les éléments qu’il faut vraiment mettre en avant, comment communiquer sur son événement cinématographique. On a appris tout ça aux côtés des gens qui sont un peu avancés parce que notre festival n’est pas de classe internationale. Cette participation a été pour nous un espace d’apprentissage un espace de pouvoir perfectionner ce que nousLa 4e édition du Festival International des Films Identitaires et Solidaires (FestIFIS) qui se tient à Nikki chaque année s’est achevée il y a 3 mois. Juste après le festival, le délégué général s’est envolé pour la France en compagnie d’autres acteurs du cinéma béninois, où il a participé au Festival de Cannes, considéré comme les Jeux Olympiques dans le domaine du cinéma. Amidou Saka puisque c’est de lui qu’il s’agit revient dans cet entretien sur les grandes lignes du FesTIFIS de cette année, des perspectives ainsi que de sa participation au festival de Cannes. Kanbio24 : La 4e édition du FestIFIS s’est achevée il y a quelques semaines. Pourriez-vous nous faire un bilan? Amidou Saka : Merci pour l’intérêt que vous accordez à cet événement. Nous tenons à remercier tous ceux-là qui ont cru en nous, parce que désormais le FestIFIS, ce n’est pas que pour de l’association PROMEDIA Jeune, c’est une activité nationale, voire internationale. Nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cette édition. Il s’agit en particulier de l’Ambassade de France, de la Coopération Suisse, du centre culturel chinois, de la mairie de Nikki, de bonnes volontés. C’est également la population de Nikki, parce que sans la population, on ne peut pas parler du festival. Cette population est sortie massivement voir les films. Et comme vous pouvez le remarquer, 300 à 500 personnes par projection, c’est vraiment à saluer. On sent vraiment que la population a envie de sortir pour aller voir les films. À travers les films, c’est les découvertes, les rencontres. Nous disons merci à toutes les autorités du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, aux autorités locales, aux jeunes qui ont participé aux ateliers de formation en actorat et en réalisation de films avec des smartphones. Juste après le festIFIS, vous avez participé au Festival de Cannes. Que peut-on retenir de cette participation ?C’est le plus grand festival de film au monde et c’est un marché où on vient se vendre, on vient parler de son projet, on vient découvrir également ce que les autres font, on vient apprendre, on vient se former. Pour moi, le Festival de Cannes est une école. En dehors du fait de mettre en lumière les projets sur les réalisations, les métiers du cinéma que nous avons, c’est également pour pourvoir faire découvrir, enseigner, donner la clé à tous ceux qui sont dans le domaine du cinéma. J’ai participé au festival de Cannes en tant que directeur de festival et en même temps, en tant que producteur. C’est une fierté. C’est vrai qu’on a toujours rêvé participer à ce festival, mais avec le soutien de l’association Wani Ayo qui a facilité cette mobilité et ses partenaires, nous sommes arrivés et nous disons un grand merci à ce partenaire et au Festival de Cannes. Pour nous, c’est un rendez-vous de tous les cinéastes du monde quel que soit ce que vous êtes. Que vous soyez directeur de festival que vous soyez promoteur de festival, réalisateur producteur, acteur, comédien, etc, vous avez votre place au Festival de Cannes et on vient là-bas pour apprendre, on participe à des activités officielles du festival, aux projets de films, à des rencontres, profiter de tout ce qui se fait. Quand on parle du Festival de Cannes, c’est plusieurs activités officielles à savoir : des découvertes, des activités spécifiques portées par les organisations comme l’OIF, le Centre national du cinéma et de l’image animée de France également la focale qui est l’autre pan du Festival de Cannes qui est ouvert à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir d’accréditation, mais qui ont envie de participer. Ça permet de développer également d’autres relations avec les professionnels. Il y a également le pavillon Afrique qui est un espace réservé à l’Afrique et qui permet aux Africains de venir vendre, de montrer tout ce qu’ils ont, ce qu’ils apportent au marché cinématographique mondial. En tant que jeune acteur du cinéma, qu’est-ce que ça vous fait d’être au festival de Cannes ?Il faut dire que participer au Festival de Cannes en tant que directeur-producteur c’est bon, mais finir en tant que porteur d’un projet de film qu’on présente au festival permet de gravir les marches et surtout d’aller voir le film avec beaucoup de triangle comme on dit. On souhaiterait que les fois venir, le Bénin puisse être représenté avec un bon film avec des réalisateurs plein de projets. Pour finir pour, ça permet d’avoir une expérience vraiment riche. Comme je le dis, c’est une école, on va là-bas pour apprendre pour rencontrer les esprits qui sont déjà en avant dans le domaine du cinéma et en même temps pour frotter et nos imaginations avec ce que les autres ont et développent au quotidien. Voir un peu le niveau où on doit pouvoir désormais situer nos réflexions et arriver à impacter le cinéma mondial.Le festival International des Films Identitaires et Solidaires de Nikki était présent également à Cannes. Ça nous a permis de comprendre comment est-ce que le cinéma ou les festivals s’organisent, quels sont les éléments qu’il faut vraiment mettre en avant, comment communiquer sur son événement cinématographique. On a appris tout ça aux côtés des gens qui sont un peu avancés parce que notre festival n’est pas de classe internationale. Cette participation a été pour nous un espace d’apprentissage un espace de pouvoir perfectionner ce que nous faisons déjà et de labelliser, de rendre plus professionnel notre festival.Réalisation : Codjo AGBOïTIN

faisons déjà et de labelliser, de rendre plus professionnel notre festival.

Réalisation : Codjo AGBOïTIN

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