
Lors du Rendez-Vous du REMAPSEN (Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement), du vendredi 8 novembre 2024 organisé par le Centre International pour la Fertilité des Sols et le Développement Agricole (IFDC) en partenariat avec le creuset des journalistes spécialisés des questions de santé et de l’environnement, plusieurs aspects du thème retenu pour la circonstance ont été développés. C’est ainsi que dans ses propos liminaires, l’un des panélistes en la personne de Moïse O. Adegnika, s’est prononcé sur l’état actuel des sols au Bénin, surtout dans les zones d’intervention de l’Approche Communale pour le Marché Agricole Phase 3.
Selon ses explications de cet expert, c’est un programme qui vise la sécurité alimentaire avec l’accroissement des revenus des acteurs que sont : les producteurs, les transformateurs, les commerçants, les différents acteurs intervenants au sein des filières. Il est financé par l’Ambassade des Pays-Bas le Bénin ; et piloté par un consortium de trois grandes structures : Caire International Bénin-Togo, l’Institut Royal des Tropiques ; et l’IFDC qui en assure la mise en œuvre. Aux dires de Moïse O. Adegnika, ACMA 3 intervient dans 26 communes du Bénin, réparties entre le Borgou, la Donga et les Collines. « Dans ces zones, nous avons décidé de connaître l’état des sols, précisément quels sont les éléments nutritifs dans lesquels nos sols sont déficients ? Si nous connaissons ce qui manque à nos sols par rapport à nos cultures, pour trouver la solution, ce serait pas compliqué. Ce serait aller chercher ce qui manque, compléter à nos formules d’engrais pour permettre de régler les problèmes », a-t-il fait savoir.
Cet expert souligne par ailleurs qu’en plus de ce travail, l’IFDC a mis au point des actions qui prennent en compte les recommandations du sommet de Nairobi, combinent l’utilisation des engrais minéraux, des engrais organiques et biologiques disponibles sur notre territoire.
Démarrée en décembre 2022 pour une durée de cinq ans, l’ACMA 3 va permettre à coup sûr aux acteurs des filières maïs, manioc, soja, arachide, maraîchage, petits ruminants (ovins et caprins) et volaille d’enregistre de bonnes performances.
C.A.