
Le bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM)-Bénin a initié le mardi 30 Avril 2024, un « Café Presse » qui a rassemblé une vingtaine de professionnels des médias venus de divers horizons. Ces derniers, ont été le temps d’une matinée, entretenus sur les différentes actions que mènent cette institution Onusienne au Bénin, notamment le Plan Stratégique Pays (PSP) 2024-2027 et le transfert de la gestion du programme des cantines scolaires au gouvernement béninois.
C’est le représentant résident du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Bénin qui a en personne présidé le « Café Presse » de ce mardi à Cotonou. Avec les professionnels des médias, Ali Ouattara est revenu sur le Plan Stratégie Pays (PSP) du PAM au Bénin pour le compte de la période 2024-2027. A l’en croire, ce plan porte essentiellement sur trois (03) piliers.
Le premier pilier concerne l’appui aux activités d’urgence, le deuxième pilier touche l’appui au programme d’alimentation scolaire et le troisième pilier aborde le renforcement des capacités du gouvernement et le transfert du programme d’alimentation scolaire à l’Agence Nationale d »Alimentation et de Nutrition (ANAN) récemment créée. Ces trois (03) piliers comportent quatre (04) activités.
Selon les explications de Ali Ouattara, la première porte sur d’appui au renforcement de capacités des acteurs impliqués dans les opérations d’urgence de gestion des crises, au niveau local. «On apporte une réponse d’urgence aux personnes affectées par les crises. En cas de choc, de sécheresse ou d’inondation, il y a également des groupes qui sont affectés à un certain niveau où nous pouvons également intervenir pour apporter l’assistance nécessaire», a-t-il fait savoir. Le deuxième pilier prend en compte l’alimentation scolaire avec deux activités. La première concerne les repas servis aux écoliers dans les cantines scolaires. Quant à la deuxième activité, elle concerne le renforcement des capacités de la contrepartie nationale dans la dynamique du transfert du programme d’alimentation scolaire au gouvernement, avec comme acteurs, les différents cadres des ministères, l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition.

Aux dires du diplomate Burkinabé, le 3e pilier concerne l’appui du PSP à la valorisation, au renforcement des chaînes de valeur et l’appui aux petits producteurs. L’objectif du PAM étant d’apporter sa contribution au renforcement des capacités pour que les producteurs puissent améliorer la qualité et le volume de leurs productions, faciliter leur accès au marché, y compris les marchés autre que ceux du PAM. S’agissant du transfert, le représentant résident rassure que le processus est bien planifié dans le cadre du PSP.
Une ligne verte pour répondre aux attentes des populations
Afin de répondre aux besoins des bénéficiaires des différentes actions du PAM, une ligne a été créée (189). Selon Théodore Kapuku chargé du suivi et évaluation au PAM-Bénin, ce numéro vert vise à recevoir les avis des populations bénéficiaires, de manière à améliorer la mise en œuvre des activités. «Ces avis une fois reçus sont traités, analysés et les réponses correctes peuvent être données», a-t-il souligné. Théodore Kapuku précise néanmoins que cette ligne verte est prioritairement réservée aux populations bénéficiaires des activités du PAM. Cependant, elle reste ouverte à tout citoyen qui voudrait poser des préoccupations relatives aux activités du Programme Alimentaire Mondial. À l’occasion de ce « Café Presse », les journalistes invités ont saisi l’occasion pour poser leurs préoccupations.