La ville de Bohicon dans le département du Zou va abriter du 20 au 23 juin prochain, la première édition du Festival de la Musique Béninoise (FEMUB). Les membres du comité d’organisation de ce grand événement culturel ont animé une conférence de presse le samedi 18 mai dernier au siège de la Radio Wézon à Agla à Cotonou. C’était l’occasion pour eux de dévoiler au public à travers les professionnels des médias, les grandes lignes de cette grande messe musicale.
Apporter une solution à l’industrie musicale béninoise qui a du mal à s’exporter. C’est l’un des objectifs principaux de cette première édition du Festival de la Musique Béninoise (FEMUB) qui s’annonce avec beaucoup de couleurs dans la ville carrefour, Bohicon. Face à la presse le samedi dernier, le président du comité d’organisation Hermann Akoweïkou et le chargé à la communication autour de l’événement Assaph Boris Adjahouinon, ont donné quelques détails sur cet événement d’envergure. À en croire le président du comité, le FEMUB va apporter une solution à l’industrie de la musique béninoise. «Nous avons constaté que la musique béninoise manque d’innovation, de support pour son exportation. Cela fait que cette musique s’arrête au Bénin», a-t-il laissé entendre avant d’ajouter que l’un des objectifs du FEMUB est de favoriser l’écoulement de ce qui est produit au Bénin, amener les artistes à faire plus du live que la musique électronique. À cette première édition du FEMUB, Hermann Akoweïkou nous apprend que des figures emblématiques de la musique béninoise seront honorées. «Pour cette édition nous avons le morceau « Batonga » de Angélique Kidjo qui et « Yeye dingbo » de feue Love Affo qui sont choisis comme morceaux d’interprétation pour les femmes. »Démocratie » de Nel Oliver et « Djê nan nan » de Stan Tohon pour les hommes. Tout ceci pour rendre hommage à ces figures vivantes ou non qui portent loin l’étendard de la musique béninoise», a-t-il précisé.
De son côté, le chargé à la communication du projet a indiqué qu’au Bénin, il n’y a pas une date qui soit dédiée à la musique typiquement béninoise, à part celle internationale qui célèbre la musique de façon générale. Le FEMUB vient donc combler ce vide pour célébrer essentiellement la musique béninoise. «On voudrait retourner à la base essentielle qu’est le live», a souligné Assaph Boris Adjahouinon. Les conférenciers ont saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour solliciter l’accompagnement des personnes de bonne volonté et les mécènes.
Les inscriptions au FEMUB qui ont été lancées le 18 mai prendront fin le 10 juillet prochain.
C.L.A.
