
Coovi Robert Asdé a soutenu sa thèse de doctorat le mercredi 10 avril 2024 à l’École pluridisciplinaire Espace, cultures et développement de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Il s’en est sorti digne du grade de docteur en lettres modernes dans la spécialité « études théâtrales » avec la mention très honorable à l’unanimité du jury présidé par professeur Okri Pascal Tossou. Ses recherches conduites sous la direction du professeur Pierre Mèdèhouègnon a porté sur « La contribution du théâtre communautaire au développement du Bénin ».
Dans cette étude, Coovi Robert Asdé s’est fixé comme objectif général, « de monter comment la pratique du théâtre communautaire déjà en vogue au Bénin peut être amplifiée et améliorer le développement des localités du pays ainsi que les problèmes qu’elle pose et les pistes de réflexion qu’elle nous inspire ». Son travail montre les liens entre le développement et le théâtre communautaire ; expose l’état des lieux de la pratique du théâtre communautaire au Bénin et met en relief l’action du théâtre communautaire au service de la sensibilisation des populations locales. L’impétrant a aussi proposé des pistes de solutions pour rendre plus efficace l’impact du théâtre communautaire sur le développement du Bénin.
« Le contenu n’est pas une somme de théories et d’analyses théoriques. Le contenu en grande partie est un compte rendu de pratiques observées et vécues sur le théâtre dans les régions du Bénin et puis des suggestions pour améliorer cette pratique. Enfin nous avons quelqu’un qui rend compte de la pratique de terrain du théâtre », résume son directeur de thèse, professeur Pierre Mèdèhouègnon. Cette étude contribue à prouver « la capacité de l’art et de la culture en général et du théâtre en particulier à impulser le développement du Bénin sur tous les plans », à en croire Dr (MC) Fernand Nouwligbèto. Elle donne de la matière pour convaincre « certaines personnes qui sont très réticentes à mettre des fonds dans le développement dramatique au Bénin ». « Ce travail mérite d’être diffusé », dira professeur Kazaro Tassou de l’université de Lomé au Togo.