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Trône de Béhanzin : Amir El Présidente innove avec un projet de comédie musicale exceptionnelle

La mémoire du roi Béhanzin sera ressuscitée à travers un spectacle grandiose de comédie musicale. C’est une initiative du rappeur béninois Amir El Présidente baptisé, « Le Trône de Béhanzin ». Financé par Sèmè City avec l’accompagnement d’artistes béninois de tous les âges et de toutes les trempes musicales, le projet se veut révélateur d’une part, de l’identité culturelle du Bénin puis d’autre part de la légende du roi Béhanzin, personnage incontournable dans l’histoire du royaume du Dahomey.

Bien avant le spectacle, le projet sera rythmé par une série de clip dont le premier, Kondo, sorti vendredi 09 février 2024, porte la signature de l’artiste chanteur, Don Métok et du groupe Teriba.

Dans ce clip qui exalte avec des paroles toutes aussi puissantes que la mélodie, c’est Don Métok qui incarne le personnage légendaire, Béhanzin. Un rôle qu’il a accepté de jouer parce que, « c’est un honneur pour moi de représenter Béhanzin dans une comédie musicale », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Légende Beatz.

Pour Amir El Présidente, le roi Béhanzin occupe une place de choix dans l’histoire du Bénin. « Du nord jusqu’au sud, à l’extérieur, il est connu », pour sa remarquable et incroyable résistance contre l’enracinement des puissances coloniales occidentales au Dahomey. Pour ça, « Je pense qu’on peut encore faire mieux pour mettre son histoire en avant », a argumenté le porteur du projet.

Selon le rappeur, voir se concrétiser un projet comme celui-là est une façon pour lui de faire quelque chose de plus grand. C’est-à-dire, terminer sa carrière en apothéose. Et il ne s’est pas trompé. Les retours de commentaires après la publication du premier single, Kondo, sur YouTube en dit long.

L’initiative de Amir est donc la preuve que la jeunesse béninoise est talentueuse, innovante et par-dessus tout respectueuse du célèbre adage de Jean Pliya, l’auteur de l’œuvre « Kondo le requin », selon lequel, au bout de l’ancienne corde il faut tisser la nouvelle.

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Ignace Tossou

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