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Reconstruction de la route Bohicon-Dassa-Zoumè en 2X2 voies : le MCA-Bénin Régional lance officiellement l’élaboration du PAR et du PRMS

La coordination du Millennium Challenge Account (MCA)-Bénin Régional sous le contrôle du représentant résident du Millennium Challenge Corporation (MCC), a tenu le mardi dernier à Golden Tulip Hôtel de Cotonou, une importante rencontre avec certains acteurs et/ou structures biens impliquées dans la reconstruction de la route Bohicon-Dassa-Zoumè. Il s’agit de la réunion de lancement et de cadrage de l’élaboration du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) et du Plan de Restauration des Moyens de Subsistance (PRMS) dans le cadre de la réalisation de cette infrastructure routière d’une importance capitale pour le Bénin.

Impliquer toutes les parties prenantes clées du projet de reconstruction de la route Bohicon – Dassa-Zoumé, en vue de leur engagement conséquent dans la réalisation du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) et du Plan de Restauration des Moyens de Subsistance (PRMS) des personnes affectées par les travaux de reconstruction et l’exploitation de cette infrastructure routière. C’est l’objectif principal de la réunion tenue le mardi dernier à Cotonou entre les responsables du MCA-Bénin Régional, du MCC et du cabinet MSS retenu à cet effet. De façon spécifique, il a été question de présenter aux différentes participants, la mission ainsi que la méthodologie et les stratégies de mise en œuvre par le consultant, de discuter des besoins et des contraintes de la mission et de passer en revue les interfaces et le mécanisme de communication qui sera utilisé tout au long de la mission. Ceci afin de leur permettre d’avoir une bonne connaissance des objectifs poursuivis par le MCA-Bénin Régional à travers l’élaboration du PAR/PRMS.

En effet, au cours de cette rencontre qui a duré 2h d’horloge et qui réuni des cadres venus de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), de la Société des Infrastructures Routières et d’Aménagement du Territoire (SIRAT), de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), de l’Institut Géographique National (IGN), etc, ont eu l’occasion de s’imprégner des différents aspects de cette partie très importante du projet, à travers différentes communications animées par les cadres à divers niveaux de la coordination du MCA-Bénin Régional.

L’occasion leur a été également donnée de formuler des propositions, suggestions et recommandations, en vue de l’amélioration du PAR/PRMS dans le cadre de la reconstruction de la route Bohicon-Dassa-Zoumè.

Tout ceci s’est déroulé sous le contrôle de Christopher BROUGHTON, représentant résident du MCC au Bénin, Afiss BILEOMA coordonnateur du MCA-Bénin Régional et Malick SOW Directeur Général du cabinet MSA.
Nous avons pu interroger ces derniers à l’issue de la réunion.

C.L.A.

QUELQUES INTERVENTIONS A L’ISSUE DE LA REUNION

Afiss BILEOMA, coordonnateur MCA-Bénin Régional

« Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est le point qui est le plus important de notre projet. Parce qu’on va parler du social. Il s’agit du Plan d’Action de Réinstallation (PAR), mais surtout du Plan de Restauration des Moyens de Subsistance (PRMS) des personnes qui seront affectées par le projet. C’est dans ce sens qu’il était très important pour nous de travailler avec un cabinet qui a l’expérience. Ce que nous faisons, c’est de réduire la pauvreté mais en accélérant la croissance. Nous allons nous assurer que les différentes personnes sont bien identifiées et qu’elles seront équitablement bien remboursées. Nous sommes très satisfaits par la stratégie qui a été présentée par ce cabinet qui a déjà eu à travailler avec différents MCA à travers le monde. Nous sommes très satisfaits des différentes parties prenantes qui sont venues ici. Nous sommes dans les meilleures conditions pour nous assurer que, même si nous construisons une telle route, nous sommes sûrs que toutes les personnes qui sont affectées seront bien récompensées. Il ne faut pas qu’elles soient lésées. Il faut qu’on soit dans un mécanisme de gestion des plaintes qui n’oblige pas forcément à être quelqu’un qui ne parle que du français. Il faut que les différents acteurs puissent remonter les messages dans leurs différentes langues. Il faut pouvoir communiquer avec les populations dans différentes langues pour nous assurer qu’elles ont un droit. Avec le cabinet, il s’agira de définir les normes en vigueur au Bénin, les normes du MCC mais surtout que l’on suive les normes de la Société Financière Internationale (SFI).
La construction de la route elle-même se fera autour de 3-4 ans. Mais l’élaboration du PAR qui est la première des choses à faire avant de mettre le premier coup de pioche est très importante. Cela se fera en 10 mois ».

Malick SOW, Directeur Général du cabinet MSA

« C’est pour connaître de manière exhaustive toutes les personnes qui sont impactées par le projet en tenant compte de la législation nationale. Nous ferons le barème de compensation. Une fois que c’est fait et validé aussi bien par les autorités béninoises que par le MCC. Nous allons procéder à la compensation de ces personnes affectées. De manière participative, inclusive, transparente, avec équité, et ceci grâce au mécanisme de gestion des plaintes ».

Christopher BROUGHTON, représentant résident du MCC

« Dans le cadre de nos politiques et le principe éthique du MCC, du gouverneur des Etats-Unis d’Amérique, il est très important que les couches vulnérables soient justement compensées. Le cabinet MSA va nous accompagner dans ce processus. Ce cabinet a une méthodologie approuvée qui correspond aux directives environnementales et sociales du MCC mais aussi de la Société Financière Internationale. L’appel que je veux lancer à toutes les parties prenantes, c’est la communication, la collaboration surtout. Parce que c’est important de s’assurer que les personnes vulnérables vont pouvoir participer au processus de recensement dans l’équité et dans la transparence et que tout soit clair pour tout le monde. Nous avons par exemple l’engagement de l’ANIP, la SIRAT, l’ABE) et les mairies des trois communes concernées ».

Propose recueillis et transcrits par C.L.A

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