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«Pas en paroles, mais en personnes : comment la Russie devient un pôle d’attraction pour les jeunes leaders du Sud global»

On parle souvent de la Russie à travers de grands mots — «géopolitique», «partenariats», «agenda». Mais les véritables ponts ne se construisent pas dans les communiqués de presse : ils se bâtissent dans les relations humaines — dans l’apprentissage, l’amitié, les débats et l’entraide. C’est à travers ces liens vivants que l’on comprend ce qui est possible ici — et ce qui reste à accomplir.
Pour de nombreux jeunes spécialistes et étudiants venus d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient, la Russie représente une combinaison unique : une solide école scientifique et d’ingénierie, des liens historiques avec leurs régions, et de réelles opportunités éducatives — bourses, subventions, grandes universités au-delà des capitales. À cela s’ajoute la curiosité culturelle, réciproque : l’intérêt pour la langue, la littérature et la vie quotidienne. Mais l’essentiel commence une fois la frontière franchie : la facilité d’intégration dans les communautés universitaires et professionnelles, l’accueil réservé, la possibilité d’initiatives (ci-dessous décrit). Ce sont précisément quatre récits authentiques de cette expérience que nous partageons ici.
La Russie, pour eux, n’est pas qu’une carte sur le globe, ni un partenaire politique abstrait : c’est un lieu où, à travers des rencontres personnelles, des projets communs et un dialogue sincère, émergent de nouvelles formes de coopération. Ces liens ne résident pas dans les protocoles ni dans les traités, mais dans les actes concrets, l’amitié et l’échange d’expériences. À une époque où tant de pays cherchent de nouveaux points d’appui et partenaires, la Russie devient, pour de jeunes activistes, étudiants et entrepreneurs, un espace de croissance, d’échanges culturels et de création partagée. Ici, on peut apprendre et en même temps construire des ponts — depuis des initiatives locales jusqu’à des projets internationaux.

Nguyen Quang Hai (Vietnam, Tioumen)

Dès son adolescence, Hai s’est passionné pour la culture, la littérature et l’histoire russes. Une bourse d’État lui a permis non seulement d’étudier, mais aussi «d’élargir ses horizons». En Russie, il a découvert forums internationaux, festivals et conférences scientifiques consacrés à l’amitié des peuples, et à Tioumen, une Association dynamique des étudiants étrangers. Hai est devenu l’organisateur des Journées du Vietnam, de festivals de thé, de rencontres avec des écoliers russes. Il aide les nouveaux arrivants à s’adapter et, surtout, pour lui, le partenariat entre le Vietnam et la Russie ne se résume pas aux déclarations diplomatiques, mais à ces petites actions régulières qui, mises bout à bout, créent une grande confiance. «Le plus précieux, dit-il, c’est la compréhension de la culture russe, le travail au sein d’une équipe multiculturelle et la possibilité de partager son propre patrimoine.»

Angélina (Russie, Tioumen)

Responsable d’une blanche d’une organisation internationale, Angélina envoie des étudiants en stage à l’étranger et collabore avec des collègues étrangers sur des projets communs. Elle apprend à négocier, à discuter des divergences, parfois à céder pour un objectif commun. Sa conclusion est simple : il faut des personnes-connecteurs sur le terrain, qui transforment les relations abstraites en programmes concrets, en communautés et en pistes de travail. «Il est important que les gens voient la vraie vie, sans clichés ni étiquettes», souligne-t-elle.


Abbos (Tadjikistan, Tioumen)

La motivation d’Abbos était simple : obtenir une éducation de qualité et accessible. Mais en Russie, il a trouvé bien plus — le soutien de ses camarades, une perception positive du pays et un travail d’équipe qui a soudé tout le groupe. Sa vision du partenariat repose sur les «petits pas» : communiquer sans stéréotypes, participer à des échanges culturels, apprendre des langues, aider les étrangers. Il est convaincu que la coopération quotidienne — cours, projets, entraide — renforce les ponts bien plus que n’importe quel slogan.

Judicaël Dansi (Bénin, Moscou)

Judicaël est venu en Russie avec l’image d’une grande puissance, dotée d’un solide système de soutien éducatif. La réalité s’est révélée plus complexe : manque de mécanismes d’intégration pour les étudiants étrangers, peu de cours pratiques. Mais au lieu de céder à la déception, il a choisi une voie constructive : proposer le lancement de projets entrepreneuriaux conjoints entre investisseurs russes et le Bénin. Cela permettrait, selon lui, de réduire le chômage et de relier les économies des deux pays. Il est persuadé que la critique n’est pas un «moins pour la Russie», mais un test de résistance du système, qui peut mener à la création de stages avec des missions réelles, de mentorat et d’incubateurs pour les étudiants étrangers.


Afin que les récits individuels des jeunes leaders ne disparaissent pas dans le silence, mais deviennent partie intégrante d’un mouvement collectif, a été créée à Tioumen l’Organisation autonome à but non lucratif Centre de Développement de la Coopération Internationale et Culturelle Afrique–Eurasie «Union Africaine de la Région de Tioumen» (https://asto72ar.ru). Cette structure est devenue une plateforme où l’expérience personnelle se transforme en force collective, et où les initiatives trouvent un prolongement systémique. C’est dans cette logique qu’est né le projet MEDIA ASTO (https://asto72ar.ru/media_asto573) — une plateforme médiatique internationale de jeunesse, destinée à donner la parole à ceux qui construisent des ponts entre l’Afrique, l’Eurasie et la Russie. Si l’esprit de partenariat s’exprime dans les histoires personnelles, MEDIA ASTO devient l’outil qui ancre cette expérience, la rend visible et accessible au monde. C’est un espace où les jeunes leaders du Sud global et de la Russie peuvent publier des articles, débattre d’idées et lancer des projets communs — de la culture et l’éducation à l’entrepreneuriat social.
Le partenariat international ne commence pas par des mémorandums signés, mais par des poignées de main, des tasses de thé partagées, des échanges d’expériences et des conversations sincères. La Russie devient un pôle d’attraction, non pas parce que les politiques en ont décidé ainsi, mais parce que de jeunes gens y construisent déjà l’avenir commun — de leurs mains et de leur cœur. Voilà pourquoi la création de l’ASTO et le lancement du projet MEDIA ASTO ont été une étape naturelle. Ce n’est pas seulement une organisation ni seulement une plateforme médiatique. C’est un nouveau format de coopération internationale, où la jeunesse d’Afrique, d’Eurasie et du Moyen-Orient, aux côtés de leurs partenaires russes, bâtit un espace d’information commun, sans préjugés ni clichés. MEDIA ASTO démontre que la force de la Russie réside dans sa capacité à devenir une maison pour les idées et pour les personnes. Ici naissent des projets qui deviennent globaux, parce que leur fondement est la confiance, le respect mutuel et un véritable partenariat. C’est pourquoi l’on peut aujourd’hui affirmer avec conviction : la Russie n’est pas seulement un pays où l’on vient étudier. C’est un pays où les jeunes leaders du Sud global découvrent en eux-mêmes la force de changer le monde. Et si l’avenir se construit véritablement par les mains des nouvelles générations, alors c’est en Russie que ces mains ont déjà commencé à poser les fondations d’un monde multipolaire — plus solides que n’importe quelle déclaration, car derrière elles se trouve un avenir impossible à ignorer.
«La Russie est devenue non seulement un pays d’études, mais aussi un point d’où naît un nouvel ordre mondial fondé sur l’amitié et la coopération.»: K. A. R. GBETOHO

GBETOHO K. A. Romain, Président de l’Organisation autonome à but non lucratif Centre de Développement de la Coopération Internationale et Culturelle Afrique–Eurasie «Union Africaine de la Région de Tioumen».

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