
Les 25 et 26 février 2025 sont inscrits dans les annales de la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ), du Comité Syndical Francophone pour l’Education et la Formation (CSFEF) et de l’Internationale de l’Education (IE). Une délégation de ces syndicats, composée de Luc Beauregard, le secrétaire général du CSFEF et de Matthieu Pelard, le secrétaire aux relations internationales de la CSQ, a foulé le sol de Cotonou. Ceci, pour toucher du doigt les conditions de la mise en œuvre de la Méthode de Formation par les Cercles d’Etudes (ME.FO.CE). Un programme porté par le Syndicat National des Enseignants des Écoles Maternelles du Bénin (SYNAEM-BÉNIN), le Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public (SNEP-BÉNIN) et le Syndicat National des Professeurs des Lycées et Collèges (SYNAPROLYC), tous affiliés à l’Union Nationale des Syndicats des Travailleurs du Bénin (UNSTB).
« Ce programme est important en ce sens qu’il permet, dans un premier temps, de mettre en œuvre l’une des missions du syndicat : la fonction éducative », précise Appolinaire Afféwé, le secrétaire général de l’UNSTB. Cette méthode de formation en dehors de son aspect conciliateur, est aussi bénéfique. « C’est une méthode participative et inclusive qui prend en compte les préoccupations des enseignants et qui se fait de manière très simple, à bas coût parce que cela permet à l’enseignant de partager sa préoccupation comme sous l’arbre à palabres », rappelle Gaétan Kponoukon, le secrétaire général du SYNAEM-BÉNIN.
La MEFOCE : Une occasion de visibilité
La Méthode de Formation par les Cercles d’Etudes se présente, à cet effet, comme une occasion pour le trio de syndicats de se mettre au-dessus de la mêlée. Cette formation qui s’est déroulée dans plusieurs départements du Bénin, est une opportunité pour les responsables syndicaux de communier avec la base aux fins de relancer l’action syndicale dans les régions ciblées. « C’est une formation de proximité qui nous a permis d’aller vers les militants dans les régions, ce qui n’est pas courant. Sur l’échiquier syndical, grâce à cette activité, nous sommes plus visibles. En plus de leur donner la formation syndicale, on leur donne d’autres formations liées à la profession », se réjouit Appoline Fagla, la secrétaire générale du SNEP-Bénin.

« Cette formation nous a rendus visibles », a dit tout joyeux Joseph Arhin, le secrétaire général du SYNAPROLYC. Aujourd’hui, précise-t-il, le Synaprolyc est devenu le syndicat le plus invité par rapport aux informations aux niveaux de l’enseignement secondaire. Cette présence de ce syndicat de développement a fait en sorte qu’il a la voix au chapitre lors des assises de grande facture.
E.D