Les responsables de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) ne sont pas restés en marge de la célébration de la Journée internationale de la femme, édition 2025. À travers une cérémonie de haute facture tenue le vendredi 21 mars au Chant d’Oiseau à Cotonou, ils ont honoré l’ensemble du personnel féminin. L’événement s’est déroulé sous la direction du Père Éric Aguénounon et a permis de sensibiliser les participantes sur les questions de santé et de bien-être conjugal.
Valoriser la place de la femme dans la société. Tel est désormais l’objectif poursuivi par l’IAJP en organisant pour la deuxième fois de son histoire la journée internationale de la femme. Cet événement célébré en différé, a mobilisé plus d’une trentaine de femmes de l’Iajp/Co autour de plusieurs thématiques dont le dépistage du cancer du sein et la gestion des difficultés de la vie de couple à la lumière des enseignements catholiques.
Après l’ouverture des débats sur l’importance du dépistage du cancer du sein, thème animé par docteur Coralie Ogoussan épouse Lalèyè, Me Marcaire Adossou, avocat au barreau du Bénin, s’est lui penché sur les moyens jugés indispensables pour surmonter les défis dans la vie de couple à l’aune des principes de l’enseignement catholique. À l’en croire, la vie de couple est par-dessus tout un » art divin » et non une simple formalité comme le perçoivent beaucoup. «La vie de couple est censée apporter bonheur et épanouissement aux partenaires», a indiqué Me Marcaire Adossou avant d’inviter les participantes à cultiver le pardon comme vertu et en faire une force motrice afin de maintenir une relation saine au sein du couple.
Abondant dans le même sens, le Père Éric Aguénounon, Directeur de l’IAJP, estime qu’une relation qui n’a pas pour ancrage le pardon ne peut durer dans l’espace et le temps. «Tant que je refuse de pardonner, mon cœur et mon esprit sont toujours à l’extérieur». Dans son homélie, l’homme de Dieu n’a pas manqué de saluer l’engagement et la détermination au quotidien du personnel féminin de l’Iajp pour la bonne marche des choses. Ce qui met d’ailleurs en lumière la complémentarité et l’importance de la vérité dans les relations humaines, a souligné le Père Éric Aguénounon avant d’encourager les uns et les autres à cultiver la générosité et la solidarité pour bâtir une communauté harmonieuse et performante.
Au terme de la journée, plusieurs membres du personnel féminin de l’Iajp ont exprimé leur reconnaissance aux responsables pour cette noble initiative et souhaite sa pérennisation. Solange Todjinou Adjahounzo, secrétaire de direction au Chant d’Oiseau, a pour sa part remercié la direction pour son soutien tout en mentionnant une première action caritative. Il s’agit d’une visite à l’orphelinat Sainte-Marie-Madeleine-Azay, financée par les contributions des femmes de l’Iajp. Quant à Carole Dossa, deuxième coordonnatrice adjointe de l’Iajp/Co, elle a rassuré être totalement comblée. «Cette année, l’organisation a été exceptionnelle, et nous sommes fiers de voir que cette fête s’inscrit dans une démarche de reconnaissance et d’épanouissement du personnel».
À noter qu’en parallèle à la célébration de la Jif, les chefs de services de l’Iajp/Co ont aussi participé à une réflexion sur «l’enseignement social de l’Église comme outil d’amélioration de la performance»; une session animée par l’ambassadeur à la retraite, Théodore Loko.
