La communauté internationale célèbre le 4e jeudi du mois d’Avril de chaque année, la Journée Internationale des filles dans le secteur des Technologies de l’information et de la communication (Tics). Le Ministère du Numérique et de la Digitalisation (MND) qui a, à chaque édition organisé des activités dans ce cadre, a initié le mercredi 8 mai 2024, une rencontre d’échange avec les étudiantes des filières scientifiques et techniques qui convergent vers les métiers du numérique. C’était à la salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Étrangères en présence de la Ministre Aurelie Adam Soulé Zoumarou.
Susciter l’intérêt des filles dans le secteur des Tics et les orienter à opérer des choix judicieux. C’est l’objectif principal de cette séance d’échange et de partage d’expériences entre la Ministre du Numérique et de la Digitalisation et les étudiantes issues des universités et écoles technologiques de Cotonou, Abomey-Calavi et environ.
Cette activité qui s’inscrit dans le cadre des manifestations qui marquent la Journée Internationale des filles dans le secteur des Tics instituée par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), a permis aux jeunes et femmes du secteur , d’avoir plus d’informations sur les opportunités qui s’offrent à elles, les avantages d’embrasser les carrières STEM ( Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques et Professionnelles). Aussi, ont-elles eu l’occasion d’être informées davantage sur les efforts consentis depuis 2016 par le gouvernement du président Patrice Talon, afin d’accompagner les filles et femmes qui s’engagent dans le secteur à travers des bourses de formation et autres investissements massifs.
A cœur ouvert, la MND a partagé avec ses sœurs, son parcours et ses expériences professionnelles, de la France en Côte d’Ivoire, en passant par le Nigeria. Elle n’a pas manqué de prodiguer de sages conseils à ces dernières à savoir : être hoslistique sur sa vie professionnelle, opérer des choix judicieux d’avenir, établir un équilibre entre vie professionnelle, la vie académique et la vie personnelle, savoir choisir les priorités , faire en sorte d’avancer, etc. «Il est essentiel que les femmes dans le secteur des Tics prennent conscience de leur rôle et que les actions qui ont été entreprises durant des années pour qu’il y ait plus de femmes dans le secteur des Tics à des postes de responsabilité, s’accélèrent. Et que leur leadership soit de plus en plus visible», a insisté Aurelie Adam Soulé Zoumarou à l’issue de la séance.
A l’en croire, le fait que ces jeunes filles et femmes soient dans des filières scientifiques, cadre parfaitement avec les objectifs et ambitions du gouvernement béninois qui veut que la tendance d’une formation inadéquate soit inversée. «Nous voulons plus de jeunes femmes et de jeunes filles formées dans les filières techniques vers les métiers du numérique», a-t-elle souligné. L’autorité dit avoir lu dans les interventions des participantes, la détermination et l’espoir du fait que les choses sont en train de changer au Bénin.
Rappelons qu’avant la rencontre d’échange de ce mercredi, une séance d’initiation avait été organisée à l’intention de 240 jeunes filles des classes de 2nd scientifiques dans les CEG de Comé, Dogbo, Adjohoun, Pobè, Dassa et autres aux notions de base en informatique, à la robotique et au développement Web.
