
En France, le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est désormais reconnu par l’État. Lundi, les députés et sénateurs se sont réunis en Congrès à Versailles et ont approuvé à la majorité absolue l’inscription dans la Constitution de l’IVG. C’est à l’initiative du président français Emmanuel Macron.
En votant le « oui » pour que le droit à l’IVG soit inscrit dans la constitution française, les députés et sénateurs français promeuvent «la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », une disposition prévue à l’article 34 de la loi fondamentale.
La France devient ainsi le premier pays à s’astreindre à cette norme. Un pas historique dont se réjouit le premier ministre français, Gabriel Attal en ces termes : «Aujourd’hui, la France a adressé un message historique au monde entier : le corps des femmes leur appartient et personne n’a le droit d’en disposer à leur place. C’est une deuxième victoire pour Simone Veil et pour toutes celles qui ont ouvert la voie. », a-t-il déclaré sur son compte X.
À noter que pendant que le congrès se déroulait, une manifestation d’humeur a été déclenchée. Les manifestants dénoncent le caractère criminel d’une telle disposition. «L’avortement consiste à éliminer un être humain dans le ventre de sa mère» a déclaré la porte-parole de l’association, Marie-Lys Pelissier, 22 ans, interrogée par l’AFP.
L’inscription de l’IVG dans la Constitution sera officialisée le 8 mars, date de la journée internationale des droits de la femme, par une cérémonie de scellement.
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Ignace TOSSOU