
Pour son premier numéro de l’année 2024, l’émission « Le club de l’Économiste » a reçu hier jeudi 11 avril 2024, le Directeur général du Fonds National de Développement Agricole (FNDA), Nicolas Ahouissoussi. Cette initiative du journal L’Économiste du Bénin dirigé par Léonard Dossou a permis à l’invité de présenter davantage sa structure, son champ de compétences et les actions menées depuis qu’il est aux affaires.
Cela fait environ 9 mois que Nicolas Ahouissoussi est à la tête du FNDA et l’une des questions qui lui ont été adressées hier jeudi dans l’émission « Le Club de l’Économiste », est de savoir ce qui a changé depuis qu’il a pris les rênes de la structure. À en croire l’invité, la première des choses, c’est la façon de travailler. « Depuis que je suis arrivé le 21 juin 2023, la première des choses que nous essayons de changer, c’est la mentalité du staff. Le FNDA est un établissement public, mais à gestion privée. Ce n’est pas la fonction publique. Il faut donc développer la culture du résultat. Si nous travaillons alors pour les résultats, ça change tout. Quand bien même c’est toujours les mêmes hommes. On n’y est pas encore tout à fait, mais ça a commencé vraiment par prendre », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la gouvernance, le DG Ahouissoussi fait savoir que la transparence, la bonne gouvernance et les résultats sont les maîtres mots qui caractérisent sa gestion. Questionné sur son bilan, le DG/FNDA trouve que c’est un peu trop tôt de parler de bilan, mais ce qu’il convient de retenir, c’est que la mayonnaise a commencé par prendre. « Parce que depuis que nous sommes là, il y a des chiffres, des volumes de financement qui ont été atteints et qui nous permettent de montrer qu’on est sur le bon chemin », a-t-il poursuivi. Selon les chiffres avancés par Nicolas Ahouissoussi, de 2020 à 2022, c’est-à-dire en 36 mois d’exercice, c’est 11 milliards qui ont été engrangés. De 2023 à aujourd’hui, on est à plus de 68 milliards. Il reconnaît tout de même qu’il y a des actions qui avaient été initiées avant lui qui ont commencé par éclore. « Mais il y a beaucoup de choses qui ont été initiées pour faciliter l’éclosion de tout ce qui avait été pris comme engagement. »

Il y a quelques jours, Nicolas Ahouissoussi et ses collaborateurs ainsi que des partenaires étaient à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. À la question de savoir le motif de cette descente, l’invité déclare en ces termes : « Nous travaillons avec les petits producteurs, nous essayons de faciliter leur accès aux crédits pour avoir le financement nécessaire pour mieux produire et produire davantage pour pouvoir alimenter Glo-Djigbé. Il était donc de bon ton d’aller voir ce que nous faisons en amont, comment les produits se transforment là-bas. C’est cette logique qui nous a conduits vers la GDIZ. C’est pour améliorer la qualité de la garantie des crédits que nous offrons ».
Pour rappel, Nicolas Ahouissoussi est un homme averti, un économiste expérimenté, ancien fonctionnaire de la Banque Mondiale.
Pour le compte de cette institution de Bretton Woods, ce cadre émérite béninois a eu à travailler au Burkina Faso, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Sénégal qui était son dernier poste avant qu’il ne prenne sa retraite en avril 2023.