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Dialogues Afrique-Europe 6e édition : la place de la langue française en débat, de jeunes leaders donnent de la voix

Du 6 au 8 juin 2024, Cotonou la capitale économique du Bénin a accueilli le 6e édition du forum Notre Futur, Dialogues Afrique-Europe. Et ceci après Johannesburg, Yaoundé, Alger, Maurice et Abidjan. La première journée de ce forum qui a regroupé des participants venus, a été marquée dans la matinée par deux faits majeurs. Dans un premier temps, de jeunes leaders sont intervenus pour donner leur compréhension du le thème de cet évènement : « Le français pour quoi faire?».

Une dizaine de jeunes leaders africains sont passés au pupitre pour se prononcer sur la thématique du forum. Il s’agit notamment du rappeur Kohndo de la France, Sarata Niafo du Mali, Jessy Lombale, Baré du Ghana, Noferima de la Côte d’Ivoire, Mygiab du Togo, Bonaventure Madjitoubangar si Tchad, Kromozom, Radji Kamal, Carmen Toudonou, Auréole Taboue, Belkis Hounkanrin du Bénin ont eu chacun 5 minutes maximum pour donner leur point de vue sur la question.

En abordant son rapport avec la langue française, Carmen Toudonou a souligné que le français est sa langue d’écriture en tant qu’autrice. «C’est une langue que j’aime, c’est une langue que je trouve séduisante», a-t-elle laissé entendre.
Pour Sarata Niafo du Mali, la langue française agit comme un véritable tacalyseur qui transcende les barrières linguistiques. Bien plus qu’une simple langue, le français il incarne un vecteur de valeurs universelles telles que la paix, la compréhension mutuelle et la collaboration entre les peuples.
Belkis estime pour sa part que le français est une langue du commerce, un outil. «Le français pour tracer un pont sur lequel passerons nos valeurs culturelles, nos talents artistiques, nos rythmes pour séduire. Le français pour resserrer les liens, pour conseiller nos différences, pour enclencher le processus de l’Africanisation», a fait remarquer cette dernière.

Dans la suite des échanges de cette matinée du forum, les participants et les invités ont débattu autour du thème : «Comment délier la relation à la langue française de la relation à la France?». C’était avec la participation de Rosemonde Houngnihin, professeur en histoire du droit à l’UAC et Pouria Amirshahi, directeur du campus francophone et de la Biennale interculturelle multitude.
Bien sûr avec la contribution enrichissante du public ayant fait le département.

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